NOTES
Pour ce paragraphe:
- Le Clerc: article Ménandre du Dictionnaire de Chaudon et Delandine: « [...] Des deux cent huit Comédies que ce poëte avoit composées, et qu'on dit avoir été toutes traduites par Térence, il ne nous reste que très-peu de fragmens. Ils ont été recueillis par le Clerc, qui les publia en Hollande en 1709, in-8.° »
- Pierre Pelhestre: dans le même Dictionnaire: « PELHESTRE,(Pierre) natif de Rouen, mort à Paris en 1710, à 65 ans, étoit un homme d'une lecture prodigieuse qui lisoit tout, mais avec des intentions droites. Il n'étoit âgé que de dix-huit ans quand l'archevêque de Paris, Péréfixe, le manda: j'apprends, lui dit-il, que vous lisez des Livres hérétiques; êtes-vous assez docte pour cela? -Monseigneur, répondit le jeune homme, votre question m'embarrasse: si je dis que je suis assez savant, vous me direz que je suis un orgueilleux; si je dis que non, vous me défendrez de les lire. Sur cette réponse, le prélat lui permit de continuer. Il a donné une seconde édition du Traité de la lecture des Pères, et des Notes excellentes sur le texte de cet ouvrage; Paris, 1697, in-12. » Mais c'est l'édition de 1759 (ou le Supplément de 1732), et non celle de 1683 présente à Hauteville-House, qui donne, au milieu de sa longue notice sur Pierre Pelhestre, ce détail curieux sur son intérêt pour les monastères du mont Athos: « M. Pelhestre [...] connoissoit le P. Mabillon, et étoit en relation avec plusieurs autres savans du premier ordre. Il avoit visité la plupart des solitudes de France, et avoit demeuré quelque tems dans celle de Perrecy; mais il disoit à ses amis, que s'il se retiroit, ce seroit au mont Athos, à cause des manuscrits grecs qu'il y trouveroit en grande quantité. »
- L'article PEREFIXE du Dictionnaire de Chaudon et Delandine montre un prélat doux et aimable mais rigoureux envers les Jansénistes; il renvoie au nom de Pelhestre.
- Tacite: voir la note, un peu plus loin, à « un fragment d'année, soixante-dix. »
- Quintilien: notice pour ce nom au Dictionnaire de Chaudon et Delandine: « [...] Ses Institutions demeurèrent inconnues jusqu'en 1415. Elles furent retrouvées par Le Pogge, dans une vieille tour de l'abbaye de Saint-Gal, et non point dans la boutique d'un épicier allemand, comme quelques-uns l'ont écrit. » Il n'est pas exclu que ce soit cet épicier allemand qui ait fait glisser la plume de Hugo et substitué, pour Corwey, « en Allemagne » à « en Angleterre ».